Foire aux Questions :
Trouvez les réponses à vos questions sur la psychologie et les consultations avec un professionnel.
Psychologue, psychothérapeute, psychiatre … ?
Au-delà de la rencontre humaine, beaucoup cherchent à comprendre comment choisir et à quelle réalité correspond la dénomination du praticien.
Un psychiatre est un médecin. Il est le seul apte à délivrer des psychotropes et est le seul à être remboursé par la sécurité sociale.
Un psychologue est titulaire d'une Licence et d'un Master en psychologie (cinq ans). Inscrit au répertoire ADELI. De nombreuses mutuelles permettent, selon les contrats, un remboursement partiel des séances.
Un psychothérapeute a suivi une formation dans une école de psychothérapie, agréée par l'état. Le titre de psychothérapeute est protégé depuis peu, ce qui laisse la place à de nouvelles dénominations. Il faut savoir qu'un psychiatre peut être également psychothérapeute, tout comme un psychologue.
Un psychanalyste est un psychothérapeute qui utilise la psychanalyse pour méthode. Il a effectué une longue analyse personnelle suivie de supervisions cliniques durant plusieurs années, associée à une formation théorico-clinique dans le cadre d'écoles, de facultés ou d'instituts spécialisés en psychanalyse. Il n'existe aucun diplôme universitaire permettant d'exercer la psychanalyse.
Un psychopraticien est une personne qui propose de faire du soin psychologique sans posséder un titre reconnu par l'Etat.
Quel que soit le professionnel que vous choisissez, le plus important est la relation qui s'établit avec la personne que vous rencontrez. Il est primordial de se sentir à l'aise et en confiance. Et si quelque chose vous dérange, il est essentiel d'en parler avec lui… ou de changer de professionnel.
Pourquoi consulter un psychologue ?
"Ce n'est pas la nature de l'épreuve que l'on traverse qui détermine si l'on doit ou non consulter, mais plutôt la manière dont on la ressent – Sylvie Angel"
"Le psychologue c'est pour les fous ?" La réponse est non pas seulement, le psychologue c'est pour chacun d'entre nous !
On peut aller voir un psychologue dans la volonté de résoudre un problème, trouver des réponses à ses questions, surmonter une peur, sortir d'une souffrance, mieux se connaître et se comprendre, dénouer des conflits, reprendre sa vie en main, agir sur un symptôme, etc…
On peut aussi aller voir un psychologue en couple, ou en famille, pour travailler sur l'histoire familiale, un malaise familial, la communication, les relations, les places de chacun, une difficulté d'un des membres qui impacte les autres, etc.
Lorsque nous sommes face à ces difficultés, nous mobilisons tous en nous diverses ressources pour surmonter le problème et calmer l'angoisse qui nous submerge. Ainsi, lorsqu'une personne rencontre des soucis émotionnels, personnels, professionnels ou autres, elle pourra se plonger dans son travail, dans une lecture, dans un sport, ou encore dans la relaxation /méditation afin de retrouver une sécurité interne.
Cependant, ces nombreuses stratégies peuvent parfois se montrer insuffisantes et nous pouvons éprouver le sentiment d'être « bloqués ». C'est effectivement le cas si ce mal-être reste intense, invalidant et s'il s'installe dans la durée. C'est alors le signal qu'il est nécessaire de rencontrer un professionnel qui saura nous accompagner de manière bienveillante.
Les consultations avec un psychologue sont-elles remboursées par la sécurité sociale ou les mutuelles ?
Comme de nombreux psychologues et organisations professionnelles, nous nous opposons au dispositif MonSoutienPsy proposé par la Sécurité Sociale pour les raisons suivantes :
1
Destruction du service public de santé mentale
Ce dispositif affaiblit les structures publiques comme les CMP et CMPP, qui offrent déjà des consultations gratuites et sans limites de séances. Le budget alloué pourrait créer des milliers de postes de psychologues dans ces structures, ainsi qu'à l'école et à l'université.
2
Discrimination dans l'accès aux soins
MonSoutienPsy limite les consultations gratuites à certaines personnes (anxiété légère ou modérée), excluant une grande partie des patients ayant des besoins plus complexes. Je défends un accès universel et non discriminatoire aux psychologues.
3
Ruptures de soin préjudiciables
Le nombre de séances gratuites est restreint, ce qui met fin aux suivis avant que les besoins des patients soient pleinement pris en charge. La continuité des soins est pourtant essentielle à un travail de qualité.
4
Perte de liberté dans le choix du psychologue
Les consultations doivent être effectuées par des psychologues agréés par la CPAM, ce qui réduit la liberté des patients. Or, c'est le titre de psychologue, et non une autorisation administrative, qui garantit la légitimité d'un professionnel.
5
Une mise sous tutelle des psychologues
Le dispositif participe à une médicalisation de la profession en la plaçant sous le contrôle du Ministère de la Santé. Cependant, les psychologues sont issus des sciences humaines et sociales, et non des professions paramédicales.
6
Atteinte à la confidentialité
La transmission de données pour vérifier l'éligibilité des patients est contraire aux principes éthiques et déontologiques fondamentaux des psychologues. La confidentialité absolue doit être respectée.
En conclusion : Les conditions imposées par ce dispositif vont à l'encontre des principes essentiels de la psychologie et de la qualité des soins que chaque patient est en droit d'attendre. Nous espérons que vous comprendrez notre choix, partagé par une grande majorité de nos collègues, de ne pas participer à ce système que nous jugeons inadapté.
Certaines mutuelles peuvent toutefois prendre en charge les séances de psychologie. N'hésitez pas à contacter la vôtre pour plus d'informations.
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